En 1953, le
dernier train de voyageurs y fit une halte, en fanfare.
La
estació de Cànoes
La
estació de Cànoes de la Companya dels ferrocarrils de les Pireneus
Orientales sobre la linea Perpinya - Tuhir, es va inaugurar el 3 de novembre
del 1911. Els 5 trens d'anada y tornada (de mercaderi
i passatgers) del Mata Burros van circular fins a 1937.
Limitat a dos viatjes d'anada y
tornada durant la segona guerra, el transport de passatgers va
cessar el 1953.
El transport de mercaderies va continuar fins a 1970.
Llavors la
estació de Cànoes veu passar sense aturar-se els trens que permeten
transportar les ampolles dels cellers BYRRH de Tuhir fins a l'hiver del1986. Comprada
del municipi, la estació segueix sent
l'últim símbol del ferrocarril a Cànoes.
1917
Dimanche
matin, pendant qu'on déchargeaità la gareun wagon
de bétail destiné à Mme Solère, une génisse prit la fuite à
travers la campagne, dans la direction de Thuir.
Après une poursuite longue et
mouvementée.
désespérant de l'atteindre, on tira sur elle des coups de fusil qui
permirent de la capturer aux environs
de Canohès, d'où elle fut
transportée à l'abattoir de Perpignan.
Les convois sautillaient également là "l'Agouille de Billerach", sur un
aqueduc
qui n'a pas laissé de traces apparentes au premier regard.
1928
Le conseil supérieur des chemins de
fer vient de prendre une décision qui ne sera pas sans apporter des
troubles très graves dans la circulation économique de notre pays.
Il n'est pas douteux, en effet, que les
frais de transports grèvent déjà
très lourdement les produits du sol et manufacturés. Pour une part,
dont l'importance n'échappe à personne, cette lourde imposition
naturelle qui pèse sur la circulation des marchandises contribue à
maintenir le prix des denrées nécessaires à la vie à un niveau très
élevé.
Un lecteur nous contait il n'y a pas bien des jours ce
simple fait : pour 32 litres de vin (avec le fût : 40 kilos) expédiés
de Canohès à Chalon, il avait payé comme frais de transport 32
fr. 55,
soit plus d'un franc par litre.
Si l'on joint à ces frais les dépenses
diverses occasionnées par le congé, le transport à domicile, etc., il
faut bien constater avec amertume que la circulation des produits d'une
région à une autre devient à peu près impraticable.
Or c'est ce
tarif actuellement pratiqué que le conseil supérieur des chemins de fer
vient d'augmenter de près de 12 %. Autant dire que le transport des
marchandises et denrées devient un luxe, et que l'agriculture et
l'industrie devront se borner à produire pour leurs voisins immédiats.
La voie déferrée s'envole, presque dans l'axe du Canigou,
vers un passage supérieur édifié au-dessus
de la Ligne à Grande Vitesse de Perpignan à Barcelone.
Le
tracé du TGV contourne Toulouges, frôle Canohès, Ponteilla et
Villemolaque, avant de s'enfoncer dans les Albères du côté du Boulou où
se cumuleront les grands ouvrages d'art : ponts au-dessus de la
RN 9.
avant de chevaucher, sur
une distance de 477 mètres,
la ligne frontière
entre les communes
de Canohès et de Ponteilla.
1905
Chemin de fer. On nous pried'insérer : Sous
le titre un peu sensationnel "Une bonne nouvelle", l'Indépendant du
23 février, publiait sous la rubrique Thuir, un article à propos
de
la décision que vient de prendre le Conseil municipal de notre
chef-lieu de canton, par laquelle il est dit :
"Dans
le cas où il
serait passé outre ànotre
protestation, non seulement la ville de Thuir refusera l'imposition
promise, mais elle s'opposera même à la venue jusqu'à Thuir d'une voie
ferrée passant par Ponteilla".
Ceci
semble nous démontrer un peu l'état d'esprit des habitants de Thuir.
Il
convenait de répondre au guet-apens de Ponteilla
par quelques
déclarations sûres et précises, dit le correspondant de l'Indépendant.
Voyons
ce guet-apens. Pour ceci, il nous faudra revenir un peu en arrière.
Chacun
sait que la ligue Perpignan-Thuir
est depuis longtemps à l'étude ; qu'il
était décidé de faire une ligne de chemin de fer à voie
étroite. A ce sujet on avait fait appeler M. le maire de Ponteilla pour
lui proposer une halte à l'embranchement du Moulin-Neuf, sur la route n° 8 bis,
le maire a déclaré que cette halte ne serait d'aucune
importance pour Ponteilla et
Trouillas,
étant donné que les voyageurs
n'iraient jamais au Moulin-Neuf
prendre le train pour se rendre à
Perpignan et encore moins pour aller àThuir...
A la croisée
d'un chemin,
la voie, au terme
d'une période d'indécision, opte pour une entrée pleine et entière sur
la commune de Ponteilla,
et portail ouvert ne pancarte
plus sa pratique du commerce.
... 1905
Bref,
on s'est retiré sans rien décider. Vient ensuite un projet de chemin de
fer à voie normale. Alors on n'a pas fait appel aux intéressés, ce
n'est qu'après que l'adjudication a été donnée que nous avons eu
connaissance des faits.
On
nous a pris à l'improviste. Nous avons protesté. Nous avons été
entendus.
Voilà notre guet-apens. Notre protestation a suivi son cours, et l'on
est en train d'étudier le projet par
Ponteilla.
Ceci,
Messieurs de Thuir, semble n'être pas trop à votre goût, puisque vous
ne voulez pas de chemin de fer passant par
Ponteilla.
En
supposant que le projet direct
Perpignan-Thuir soit un fait accompli,
qu'adviendrait-il si on voulait prolonger la ligne qui aurait pour tête
Thuir ?
Irait-elle
vers Millas qui a déjà son chemin de fer.
Ou
bien se dirigerait-elle dans les ravins du Causse pour aller prendre
Ste-Colombe Castelnau, etc. ?
Ou
bien encore rétrograderait-elle pour venir prendre Ponteilla et Trouillas
qu'elle aurait laissés au passage et qui devraient faire 8 kilomètres
de plusquand
vous n'en voulez pas faire deux ?Que
voulez-vous ! Si la providence vous a placés au mauvais endroit la
faute n'en incombe pas à nous. Vous ne nous voulez pas, tant pis, on
vous laissera seuls faire sentinelle au pied du Causse.
Thuir
ayant formellement refusé le chemin de fer passant par Canohès,
Ponteilla, les études que l'on
fait actuellement pour le tracé par
Ponteilla sont devenues
inutiles jusqu'à Thuir.L'on
devrait donc étudier un nouveau tracé qui partant toujours de
Toulouges passerait à Canohès, Ponteilla,
Trouillas, et se prolongerait
jusqu'à Fourques, environ 10 kilomètres de ligne.
Par
son désistement Thuir escompte faire noyer le projet par Canohès,
Ponteilla, Trouillas.
Or
quand onfait
une ligne de chemin de fer on cherche toujours à avoir le plus grand
transit en marchandises et en voyageurs, il est sûr que le nouveau
projet Perpignan, Toulouges, Fourques vaudrait bien plus que l'ancien
projet Perpignau-Thuir direct.
Examinons
ces raisons et nous trouvons ceci : Par le nouveau projet la ligne
desservirait directement, non compris Toulouges, une population de
3.694 habitants et 4.872 hectares de vignes à laquelle se joindraient
Villemolaque, Passa, Tresserre, Llauro, soit 1.892 habitants qui
joints aux 3.691 font 5.583 contre Thuir qui n'a que 3.114 habitants et
1.994 hectares, y compris le Causse.
Comme
l'on voit, la différence est sensible et se retourne contre Thuir...
Toute
l'argumentation que peut produire Thuir à l'appui de sa thèse, ne
détruira pas la réalité ; d'ailleurs, ils le savent bien, aussi
essayent-ils de riposter en nous blaguant, ce qui ne peut nous
atteindre.
Posez
contre nous des arguments sérieux concernant le chemin de fer, nous
vous
répondrons.
Vos
ruades ne peuvent atteindre les communes intéressées que vous voudriez
léser, Ponteilla n'étant pas
seul à formuler des revendications.
doivent probablement leur survie à la présence voisine
de la Coopérative de
vinification de Ponteilla,
toujours en activité.
Côté cour, la station était desservie
par l'avenue de la
gare, d'une longueur de quelque 800 mètres.
Le Mata Burros, qui repartait,
le long de la lampisterie, lieux d'aisances, était sensé ne
tuer que des ânes, or, depuis Perpignan, les accidents aux passages à
niveau n'ont eu pour victimes que des chevaux et leurs
malheureux conducteurs.
1917
PYRÉNÉES- ORIENTALES, Perpignan.
Le
train de Thuir a tamponné aux environs de Ponteilla une charrette
attelée de deux chevaux qui traversaient la voie.
Le conducteur, assis
à l'arrière, projeté sur la voie, a été tué.