et s'arrêtait desservir la halte de
Françoumas, où il était attendu à 6 heures 41.
Le patronyme "Mas" devait être répandu autour de Françoumas ou alors la garde du PN 84 se transmettait
dans la famille :
1907
Le compte rendu du Concours général
entre les meilleurs élèves des écoles primaires attribue une mention
honorable, avec 27 points, à Mas Ernestine, maisonnette de Françoumas,
par Lautrec (Tarn).
La fille du ou de la
chef de halte de l'époque ?
Castres 29 février.
Quatre bœufs qui s'étaient engagés
sur la voie, ont fait dérailler, à
Françoumas, le train de Castres à
Albi.
Plusieurs wagons sont sortis de la voie.
Les dégâts sont purement matériels.
Départ de Graulhet dimanche 22 septembre ; de Laboutarié à 5 h. 50.
On prendra des voyageurs à Françoumas, à 6 h. 04 ; à Lautrec à 6 h. 18; à Mandoul...
Depuis longtemps déjà,
il était question de doubler la voie ferrée de Carmaux à Castres à
cause du grand travail occasionné sur cette ligne par les mines de
Cagnac et de Carmaux.
Un nouveau projet est, paraît-il, à
l'étude, au lieu de doubler la voie
on créerait deux gares, l'une à Mandoul et l'autre à Pause, près de
Françoumas.
Les haltes de Mandoule et de Françoumas sont en fonctionnement
depuis le 1er février 1870.
Souhaitait-on supprimer la halte de Françoumas et lui substituer une
gare, 1250 mètres plus loin, au milieu de nulle part, sous le hameau de
La Pause ?
La demande suivante, 5 ans plus tard, est sinon plus raisonnable, du moins plus réaliste :
1905
Tarifs généraux et spéciaux Grande
vitesse MIDI
Proposition d'étendre comme suit le
service de la halte de Françoumas
(ligne de Castelnaudary à Carmaux), actuellement limitée au transport
des voyageurs sans bagages et des chiens accompagnés, de ou pour
certaines gares et haltes, savoir :
1° Extension à tout le réseau du transport des voyageurs, chiens
accompagnés, bagages, articles de messageries, denrées, lait, ainsi que
des objets à l'usage personnel des voyageurs ou de leurs familles et
des échantillons des voyageurs de commerce non accompagnés sur tout ou
partie du parcours ;
2° Ouverture au transport des voyageurs, bagages,
chiens
accompagnés, ainsi que
des objets à l'usage personnel des voyageurs ou de leurs familles et
des échantillons des voyageurs de commerce non accompagnés sur tout ou
partie du parcours, pour les relations Midi-Etat, Midi-Orléans,
Midi-Paris-Lyon-Méditerranée, ou vice versa, ainsi qu'aux mêmes
transports pour les relations Midi-Paris-Orléans-Midi dont l'itinéraire
court s'établit en empruntant en transit les rails du réseau d'Orléans.
3° Ouverture au transport des colis
postaux de ou pour la France continentale.
Les conditions du service de la halte de Françoumas sont indiqués dans
les documents ci-après désignés, qui sont soumis, en même temps que la
présente proposition, à l'homologation ministérielle...
à l'angle de la maisonnette de
garde-barrière du PN 85,
aujourd'hui, et
depuis longtemps, démolie.
Avec le recul du
temps,
il n'est pas aisé de
comprendre comment l'implantation d'une gare,
en pleins champs,
sous le hameau
de La Pause,
aurait pu remplacer le
doublement de la voie
entre Carmaux et
Castres.
Peut-être pour renforcer les lieux permettant le croisement des trains ?
La halte de Françoumas, au-delà du passage à niveau, semble avoir pu supporter l'implantation d'une voie d'évitement.
En quoi une gare, au PN 86, à la
croisée du "chemin départemental N° 41 de Lautrec au Travet",
Les convois amorçaient une courbe à l'angle de la probable maisonnette
de garde-barrière du PN 87,
protégée de la voie
par une clôture.
1888
UN SCANDALE
Sous ce titre nous avions annoncé sous toutes réserves,
dans notre dernier numéro, qu'un
curé s'était livré à des actes
obscènes sur la personne d'une jeune fille
qui se trouvait avec lui dans le train de
Castres, qui arrive à Albi vers 9 heures du matin.
Cette nouvelle se trouve, à l'heure qu'il est,
complètement confirmée par la déposition qu'a
faite le principal témoin. Le prêtre, jeune vicaire
de 28 ans, est un nommé B... qui est, dit-on,
vicaire à Castres.
La jeune fille qui a
14 ou 15 ans, est sa nièce. Il était
allé la retirer du couvent d'Oulias pour
la ramener dans sa famille qui habite les
environs de Carmaux.
C'est en regardant par la lucarne qui faisait communiquer le wagon
de 3eclasse avec le compartiment cloisonné,
qu'un voyageur put voir
le spectacle des manœuvres immondes de
ce misérable que
ne retenaient ni le respect de sa soutane,
ni 1'âge de cette enfant, ni enfin les liens de parenté
qui l'unissait à lui.
Au cours du voyage, une
autre personne qui descendit
à Laboutarié, et un inspecteur de la compagnie purent se rendre compte de ce qui se passait...
Les convois parvenaient aux confins de la commune de Lautrec
Violemment interpellé à la
gare d'Albi, le vicaire, au
lieu de continuer son voyage sur Carmaux,
localité pour laquelle il avait pris son billet, se jeta
dans un omnibus.
C'est par une voiture de
louage qu'il
se fit transporter à Carmaux où,
paraît-il, il arriva pâle et troublé. Pour un fait
de ce genre que l'on découvre, combien
qui restent ignorés !
Voilà où en sont un grand
nombre de ceux qui ont pour mission de prêcher la morale. Avec leurs
vœux qui vont contre la
nature, ils en arrivent à commettre les
crimes les plus immondes. Que de
ravages, terribles et inconnus, fait le célibat des prêtres
!
Les
ouvrages d'art de la ligne Castres Albi sont classés soit en ouvrages
"types" (de faible portée), soit en ouvrages "spéciaux", c'est-à-dire
faisant l'objet de plans de construction spécifiques.
Parmi les
ouvrages "types", les ingénieurs de la Compagnie ont inclus 6 buses
en ciment, de 0,30 m. ou 0,40 m. et surtout 60 de 0,50 m. de portée,
à l'ombre de la minoterie Troteco. La Minoterie
En 1062, ce moulin
transformait déjà du
blé sur le
cours d'eau du Dadou afin d'alimenter l'abbaye des moines de la
Salvetat.
Remis en route
en 1967, il est
aujourd'hui devenu dans le
grand sud la première entreprise privée de son
secteur,
classée également 12 ème sur 750 au
niveau
national.
Le
blé
essentiellement français et
acheminé par route, est
transformé en une farine panifiable, utilisée par
les
boulangers-artisans
et les utilisateurs de Midi-Pyrénées, du
Languedoc-Roussillon et de la région
Provence-Alpes-Côte
d'Azur."
Les convois s'inséraient
entre les parapets, puis les garde-corps,
du Pont de Troteco,
à quatre voûtes plein cintre, de 12 mètres de portée.
L'ingénieur de la Compagnie du Chemin de Fer du Midi,
M. Guillaume, soumit le projet des ouvrages d'art à l'approbation du
Ministère en 1868.
Son rapport
séparait la ligne en deux zones : une zone allant de l'origine de la
ligne (Castres, point kilométrique 366,00, piquet 0)
jusqu'au ruisseau
du Dadou (piquet 266),
et une zone allant du ruisseau du Dadou à l'extrémité (Albi PK 412,800, piquet 468).
Le ruisseau du Dadou marque la frontière entre
les communes de Saint-Genest-de-Contest et de Lombers.
Les documentsd'origine du pont de Troteco sur le
Dadou contiennent le plan d'ensemble et des détails du
cintre (cintre retroussé, Fig. 10).
Les voûtes en briques étaient réalisées sur cintre. Les cintres étaient montés en bois de charpente, sur site,
et
déposés à l'aide de boites à sable après achèvement total du corps des
voûtes.
1911
Bac.
Dans les premières années du XIIIe siècle, il n'existait pas encore à
Trotoco de pont en maçonnerie. Une simple passerelle de bois (pont de
fuste) permettait de traverser la rivière. Cette modeste construction,
utile seulement pour les gens qui allaient à pied, était fréquemment
emportée par les eaux.
Les voyageurs qui suivaient l'ancien chemin de
Lautrec à Lombers, devaient emprunter le bateau du monastère. Ce
dernier possédait l'entière seigneurie du bac et chaque année il le
mettait en ferme. Garibal
et Brenguier acceptent ces conditions et promettent de payer la rente
aux termes prescrits.
A partir de cette époque il n'est plus question
du bac. Le projet des anciens moines va se réaliser et le service des
bateaux deviendra inutile pour les voyageurs. En examinant (1911) le pont de Trotoco on constate que
l'arche unique est de construction relativement récente, mais les
culées pourraient bien remonter au XIVe siècle. Quoi qu'il en soit, les
deux œuvres forment un contraste frappant.
L'ancien pont paraît
aujourd'hui bien modeste à côté de l'ouvrage
d'art qui soutient la voie ferrée.
Le Dadou prend sa source dans l'Aveyron, à 857
mètres d'altitude. Long de 119 km, il traverse le
département du Tarn d'est en ouest. Il fait encore l'objet
de
prélèvements d'eau pour différents
usages : eau
potable, mégisseries, industries chimiques et
minières.
De nombreuses réclamations nous
parviennent journellement au sujet du
retard apporté à la construction de cette ligne, dont les travaux ne sont pas
encore commencés. Voici, à ce sujet, les renseignements par
nous
recueillis :
Nous pouvons affirmer que
la compagnie du Midi a soumis à l'administration
supérieure le projet des modifications
à faire dans la
station de Laboutarié, pour y recevoir la ligne à voie
étroite de Graulhet à Laboutarié...
Le pont-rail maçonné, détruit nuitammenten 2022,
est remplacé par une passerelle piétonne et cyclable, en mars 2023.
...1894
D'un autre côté, les concessionnaires ont l'autorisation de la Compagnie du Midi
de commencer les travaux dans la gare de Laboutarié, sous
réserve d'un avis favorable donné par le contrôle de
l'Etat. Or, sur ce dernier
point, aucune solution
n'est encore
intervenue. On s'explique difficilement
la lenteur
apportée par l'Etat dans la délivrance de cette autorisation,
étant donné que la convention entre les concessionnaires et la
Compagnie du Midi a été signée
le 21 juillet dernier et approuvée le 27 du
même mois par le sous-conseil
d'administration. Nous croyons savoir que la pose de la voie sur la
route départementale de Laboutarié à Graulhet ne demanderait
qu'un mois et demi environ, deux mois au plus. Mais à quoi
cette construction servirait-elle s'il n'était pas possible de pouvoir
pénétrer dans les dépendances de la
Compagnie du Midi, alors
surtout que tout le matériel doit
arriver par ce point. En résumé l'ouverture des travaux
est subordonnée à l'autorisation de ce contrôle de l'Etat.
Nous regrettons absolument les lenteurs apportées par les
formalités nécessaires d'autorisation à la construction de
cette ligne, et nous faisons des vœux pour qu'une prompte solution
soit donnée à cette affaire.
On ne peut laisser plus longtemps en
suspens une question qui
intéresse à un si haut degré le commerce de
cette contrée, ni laisser en souffrance les intérêts majeurs
d'une région aussi importante au point de vue industriel.
Le
train de voyageurs n° 653, a déraillé à son entrée en gare de
Laboutarié.
Cet accident a été occasionné par l'écartement des rails,
la voie étant en réparation. La machine a été renversée sur le talus
ainsi que les fourgons qui ont été en partie brisés.
Par
suite d'un brusque arrêt des wagons, plusieurs voyageurs ont reçu
quelques blessures sans gravité. M. Palau, professeur d'espagnol au
collège de Castres a été blessé à la tête ; M. Audran,
commis-principal
des contributions à Bressac et d'autres voyageurs ont été
contusionnés.
Si
ce déraillement s'était produit quelques minutes plus tôt, une
catastrophe était inévitable, le train marchant à une vitesse anormale.
Grâce à des secours venus de Castres, la voie a été dégagée et le train
est arrivé à Albi avec 1 h. 3 m. de retard.
le train parti de
Castres à
5 heures 55 du soir, s'avançait sur l'emprise
de la gare
de Laboutarié
où il était attendu,
à 199.226 mètres d'altitude,
devant le bâtiment voyageur,
à 7 heures.
1900
Laboutarié.
Déraillement.
Le train 661, partant de Castres vers cinq heures du matin, a déraillé
dimanche en entrant en gare de
Laboutarié.
UTM
:31
T 430616 4848404
Quatre wagons de voyageurs sont sortis des rails et se sont couchés sur
la voie.
Il n'y a pas eu d'accident sérieux de personnes Quelques voyageurs ont
reçu des blessures sans importance.
Tout se borne à des dégâts matériels.
Le train est reparti de Laboutarié avec une heure de retard.
L'accident est dû à une fausse manœuvre de l'aiguillage.