par uncentre
d'exploitation routière
du département,
et, à 100,093 mètres d'altitude,
stoppait devant le bâtiment voyageur
de la station, où
il y était attendu à 7 heures 30.
1922
En gare
de Llupia, sur la ligne
des trains départementaux, un train en manœuvre a tamponné des wagons
de voyageurs dont une dizaine ont été blessés. Les dégâts matériels
sont importants.
1926
La tempête de vent et de neige s'est apaisée, mais le froid reste
rigoureux dans les parties hautes des arrondissements de Prades et de
Céret. Elle a fait notamment, dérailler une locomotive en gare de
Llupia où la circulation a été totalement interrompue.
1926 Le Journal du Lot du 17 janvier 1926, qui n'a pas révisé sa géographie
ferroviaire, coupe une "l" à Llupia,
et situe sa gare entre
Perpignan et Quillan.
1927
De
Perpignan : En gare de Llupia,
près
de Perpignan, Mme François
Billerach, voulant descendre d'un train avant
l'arrêt complet, a glissé sous le convoi et a été horriblement broyée.
L'Itinéraire
Cycliste de Loisirs affiche son quatorzième
kilomètre depuis Perpignan
dans un environnement de plus en plus urbanisé.
1924
Cour
de Cassation (Ch. Civ.)
Attendu que 14 fûts de vin, expédiés le 14 décembre 1918,
de Llupia-Terrats
(Pyrénées-Orientales) à Carron, en gare de Bécon-les-Bruyères, réseau
des chemins de fer de l'Etat, ont été livrés par erreur à Authier,
destinataire d'une autre expédition de même nature ;
que les vins ayant été ainsi
totalement perdus pour Carron, celui-ci a assigné
l'administration des chemins de fer de l'Etat en paiement de la valeur
du vin et des fûts, du prix de la location des fûts et de
dommages-intérêts...
Des orages violents se succédèrent
samedi et dans la nuit sur Perpignan et ses environs.
Les rivières sortirent de leurs lits,
arrosant la campagne qui avait subi une forte sécheresse, mais
occasionnant aussi quelques dégâts.
Entre Thuir et Ponteilla, la voie ferrée a été
enlevée sur une centaine de mètres et le passage des trains est
rendu
impossible pour un ou deux jours...
sous la marquise (que d'aucuns attribuent à Eiffel) du grand hall d'expéditions.
Parmi les privilégiés, ce hall de gare, long de 260 mètres et large de 20, d'où
partaient 30 millions de litres d'apéritif dans toutes les
directions du globe, accueillit les invités à un mariage somptueux :
1924
Le 28 octobre, a été célébré à Thuir
le mariage de M. Jacques Violet, Croix de guerre, propriétaire de la
firme Byrrh, avec Mlle Juliette Robert, fille de M. Jules Robert,
ingénieur, Chevalier de la Légion d'Honneur. Encore le mariage de Mlle Simone Violet
avec M. Jeantet, importateur, Chevalier
de la Légion d'Honneur. La ville de Thuir était en fête...
C'est sa Grandeur Monseigneur de Carsalade du Pont, évêque de
Perpignan, qui donna la bénédiction nuptiale...
Et pendant qu'un train spécial, parti
du grand hall de la maison Violet, ramenait à Perpignan la
généralité des invités, un autre bal battait encore son plein sur la
place publique de Thuir...
En
1937, d'autres invités accédèrent directement aux établissements Byrrh :
La journée de dimanche 26 septembre
fut consacrée aux vins.
Dans le train même qui les amenait de Paris, les hôtes du P.O. firent
leur entrée à Thuir, dans les immenses Etablissements Violet où se
prépare cet apéritif dont le nom a tant fait pour la renommée des vins
du Roussillon, le Byrrh.
Le prestige de cette arrivée du train, qui traverse le village, la
route nationale que les gendarmes font évacuer en son honneur,
et qui,
majestueusement entre dans la capitale de l'apéritif sur les mêmes
roues qui ont quitté la capitale de la France, n'a pas manqué
d'impressionner tous les assistants...
et le passage à niveau non gardé de l'embranchement particulier des caves
Byrrh, se sont trouvés bordés par le collège
d'enseignement secondaire de la ville, tout juste construit.
1911
Une
plaisanterie stupide
Un réservoir d'eau vidé dans une gare
Perpignan. 19 décembre.
A Thuir,
des inconnus ont vidé le réservoir d'eau de la gare. Le premier train de
voyageurs du bassin n'a pu partir par suite du manque d'eau.
La gare de Thuir a été inaugurée le 3 décembre 1911
et a cessé
son service aux voyageurs le 1er janvier 1953. Elle fut
empruntée par des trains de fret jusqu'en .
Déclassée
en1997,
la plateforme ferroviaire fut reprise par le Conseil général des
Pyrénées-Orientales,
déjà propriétaire de l'emprise, qui y a établi une voie verte pour
vélos et piétons, reliant ainsi Perpignan à Thuir par ce couloir.
La ligne a été fermée aux voyageurs il y a 72 ans, la gare de Thuir a
été démolie... sauf
pour l'Intelligence Artificielle qui y fait circuler des
TER. Un nommé Béraud avait tenté de dévisser les rails en 1911. En 1995, il aurait été payé pour ça.